Acceuil de Gildedcrotch

Duncan entra, suivi de Gildedcrotch.
Il invita ce dernier à prendre place dans un fauteuil, tandis qu'il se dirigea vers une table où étaient disposés diverses bouteille pour accomplir son devoir d'hôte.
"Veux-tu boire quelque chose ? Un remontant, ou un rafraîchissement ?"

Nombre de messages : 24 Age : 51 Date d'inscription : 22/06/2008

Gilded sourit, soulagé de voir Duncan dans d'aussi bonnes dispositions. Malgré tout, il se sentait gauche, ne sachant comment aborder la question.
Lui, si courageux, perdait à présent tous ses moyens.
Il regarda du côté de la porte pour voir si Lysiane arrivait.
Puis il se tourna à nouveau vers Duncan et répondit :

- Volontiers, Duncan. Et je te remercie grandement de me faciliter la tâche.
C'est que c'est la première fois que j'effectue une telle démarche, et ce n'est pas chose aisée.
Avant que Lysiane n'arrive, et puisque tu sais déjà ce que je veux te demander, je tiens à dire une chose :
Je suis irrémédiablement, éperdument amoureux de ta fille, et il me semble que cet amour est payé en retour.
Je ne pourrais plus, dès à présent, me passer d'elle et je désirerais en faire mon épouse que je chérirai au-delà de tous ses espoirs.
C'est pourquoi je te le demande : M'accorderas-tu la main de Lysiane, pour le meilleur et pour le pire ? Qu'il me soit donné le bonheur de lui donner tout ce qu'elle désire ? Je te supplie humblement, car Moi, Gildedcrotch de Souvenirs Enfouis, Baron de Villers-Farlay, suis désormais lié à elle par les liens les plus forts qui se puissent imaginer. Ceux d'un amour et d'une passion sans égales.

Gilded était rouge de confusion, autant que d'anxiété. Ne sachant plus comment plaider sa cause, il se tut, attendant fébrilement la réponse de celui qui serait peut-être un jour son beau-père .

Duncan était resté presque immobile à écouter Gildedcrotch faire ainsi sa déclaration. Ainsi, ce qui devait arriver, ce qu'il craignait tant, arrivait ... Non que la chose fut horrible, mais qu'elle lui faisait peur, une peur bien peu habituelle, une peur mue par le désir de protéger sa fille avant tout, peut-être un peu trop, comme tout parent affectueux ...

Duncan resta l'espace de quelques secondes sans voix, il prit alors une grande inspiration avant de prononcer dans un souffle :
"Et bien, je ... Comment dire ..."

Il jeta un coup d'oeil en arrière de la pièce, du même côté que Gildedcrotch un instant plus tôt, comme s'il s'attendait à voir entrer quelqu'un qui eut pu l'aider à répondre, puis il se reprit pour répondre un peu plus distinctement :
"Ce n'est pas chose facile pour moi de répondre, moi non plus je ne suis pas habitué à recevoir pareille demande ..."

Duncan fit quelques pas tout en se grattant fébrilement le menton, signe de sa nervosité.
"Je sais ma fille intelligente et sage, elle tient beaucoup de sa mère ... Assez intelligente et sage pour savoir faire ses choix, de bons choix, et pour les assumer, j'ai toute confiance en elle."

Maintenant Duncan avait une sorte de noeud dans la gorge, il était heureux que sa fille ait trouvé le bonheur auprès d'un homme, honnorable qui plus est, mais il savait aussi que maintenant elle allait quitter le giron familial pour de bon. Il fit un sourire empreint de crainte et de sincérité, avant de finir :
"Nous avons été amis, même si nos occupations respectives nous ont éloigné, et même si nous n'avons pas toujours été d'accord sur tout, que nous avons pu avoir quelques différents parfois, je sais que tu es quelqu'un d'honorable. Aussi ..."

Sa décision était prise, il y avait déjà réfléchi, il prit une grande inspiration pour s'aider à la donner en souffle :
"Je consens à te donner la main de ma fille, si celle-ci est d'accord ..."

Ca y est, il l'avait dit, Duncan fit alors un sourire sincère à Gildedcrotch, il se sentait comme soulagé, heureux pour sa fille et son gendre aussi, même s'il y avait aussi légèrement ce sentiment de crainte.
Duncan se raisonna en pensée, tandis qu'il guettait une réaction de Gildedcrotch : "Cesse de faire le vieux papa ! Lothilde a raison, elle ne va pas rester en cage toute sa vie ..."

Nombre de messages : 24 Age : 51 Date d'inscription : 22/06/2008

Gilded souffla bruyamment.
Il ne s'était pas rendu compte qu'il avait retenu son souffle durant tout ce temps et sa rougeur n'y était pas étrangère. Mais c'est qu'il se serait même laissé mourir à ne pas respirer si Duncan avait tardé plus longtemps !

Il sentit ses jambes trembler. Tout l'adrénaline qui l'avait poussée à faire sa demande s'en allait à présent et une soudaine torpeur l'envahissait.

- Je... Merci, je... Je l'aime tant tu sais ? Toute ma vie, sans le savoir, je n'ai attendu qu'elle et...
... et je peux m'asseoir s'il te plait ? Je ne tiens plus debout.

Gilded sentait un vertige l'accaparer et il perdit l'équilibre, tombant à genoux, lui qui avait supporté des maux dont peu auraient survécu.

"Ah ! Mon Petit Fléau", pensa-t-il. "Même quand tu n'es pas là, et surtout dans ces moments, je suis malade."

Etourdi mais heureux, il était blanc comme un linge, toute rougeur s'en était allée mais il souriait de la même manière que le jour où elle avait dit "oui".

Duncan fut pris de panique pendant un instant et essaya de rattrapper Gildedcrotch pendant qu'il tombait à genoux.
"Mais oui, assied-toi, je t'en prie, il y a un fauteuil juste derrière comme je te disais, attends ..."

Il l'aida à s'installer, puis il se précipita au bar pour servir un verre à Gildedcrotch : "Mince : Vin jaune ? Cognac ? Qu'est-ce que j'ai d'autre ? ... Cognac ça ira ...".

Il servit un verre de Cognac, pas trop des fois que Gildedcrotch ne le supporte pas, et le lui tendit :
"Tiens, ça devrait te remonter un peu ... Par Aristote, Lysiane m'avait dit que tu avais été grièvement blessé, mais il me semble que tu ne sois pas encore tout à fait remis, ce n'est pas que les émotions ..."

Duncan eut un sourire narquois :
"Nous avons un bon médecin ici, elle ne devrait plus tarder ..."

Et il jeta à nouveau un coup d'oeil en arrière, attendant une arrivée ...

Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 21/03/2007

Lysiane avait pris son temps pour venir de l'aile du château où se trouvait sa chambre jusqu'au salon, songeant, un petit sourire aux lèvres, à ce que pouvait donner la rencontre entre les deux hommes. Son père l'avait prévenue qu'il avait bien connu Gilded dans le passé et elle avait été étonnée par son inquiétude tout en la mettant sur le fait qu'il s'inquiétait pour l'avenir de sa fille. Elle savait bien qu'il ne désirait que son bonheur.

"Mon papounet" Songeait-elle bien qu'elle ne l'ai jamais appelé ainsi de vive voix. C'était dans ses affectueuses pensées pour son père.

Lorsqu'elle entra dans le salon, elle écarquilla les yeux en voyant Gilded assis presque tremblant avec un verre de cognac à la main et son père juste devant mais qui jetait des regards vers l'entrée.

Elle s'approcha rapidement tandis que ses pensées se bousculaient - Ils ne se sont pas battus quand même ? ou Gilded a eu un malaise ? il est bien blanc... Père semble amusé... tout va bien - Elle se sentit rassurée et arbora un sourire affectueux pour son père tout en posant un baiser sur sa joue. Elle regarda ensuite Gilded d'un air espiègle tout en lui prenant sa main pour la presser tendrement. Elle alla droit au but.

Bonjour les deux hommes de ma vie. Alors ? où en sont les discussions ?

Nombre de messages : 24 Age : 51 Date d'inscription : 22/06/2008

Gilded se sentait un peu honteux de paraître faible devant elle.
Mais elle l'avait vu bien plus mal en point alors l'un dans l'autre tout allait à peu près bien.
Il se releva en se tenant au bras du fauteuil et mit un genou en terre devant elle, tenant toujours sa main.

- Mon Amour, mon Petit Fléau...
J'ai fait une demande à ton père qu'il a acceptée si tu y consens.
J'ai vécu, en ta compagnie, les moments les plus forts de mon existence. J'ai failli mourir, j'ai perdu un fils, mais surtout je t'ai rencontrée et tu as été la plus grande bénédiction de ma vie. Jamais je n'aurais survécu à mes blessures si je n'avais eu l'espoir de te revoir. Jamais je n'aurais pu supporter la perte de Pinss si tu ne m'avais pas soutenu.
Tu es la femme la plus intelligente, la plus belle, la plus drôle, la plus sensuelle que j'aie jamais vu.
Jamais plus je ne pourrais me passer de toi, et si tu es d'accord, je promets de te rendre heureuse au-delà du raisonnable.
Du raisonnable ? Que dis-je ! La raison n'a pas lieu de cité dans ces affaires.
Ma Lys, ma petite Peste... Veux tu être mon épouse ?

Il la regardait d'en bas avec une adoration muette, et également, si elle savais lire dans ses yeux, par delà tout l'amour sincère qu'il lui portait, un petit défi : "parviendras-tu à me supporter ?" semblaient dire ses yeux, là-bas... tout au fond.

Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 21/03/2007

Lys se mordilla la lèvre inférieure, toute enjouée, en le regardant à genoux devant elle lui demander sa main. Sentant le regard de son père sur elle juste à côté, elle était visiblement émue. Elle jeta d'ailleurs un petit regard de reconnaissance vers on père pour l'acceptation tout en montrant son amour filial.

Mais juste parce qu'elle lisait un petit défi dans les yeux de Gilded et qu'elle était foncièrement espiègle, elle resta sans rien dire pendant de nombreuses secondes qui devaient être bien longues pour lui, même si le regard de Lys était amoureux et son sourire très tendre.
Elle finit par se décider à parler d'une voix fébrile

Oui je veux t'épouser et être la femme la plus heureuse à tes côtés. Et je promets aussi de te rendre le plus heureux des hommes car tu es celui que j'ai choisi et que j'aime

Nombre de messages : 24 Age : 51 Date d'inscription : 22/06/2008

Il se releva, toute fatigue et toute faiblesse évanouies. La soulevant dans ses bras, il déposa un baiser sonore sur ses lèvres, avant de la poser.
Puis il se tourna vers Duncan dont il serra les mains avec ferveur et :

- Elle a dit oui !!! Tu entends ? Elle a dit OUIIII !

Puis il se souvint d'où il était, à qui il parlait et eut le bon sens de rougir, penaud alors que son coeur battait la chamade et ne se sentait pas, lui, gêné le moins du monde...

"Fléau ? Peste ? Voilà de drôle de noms doux, je dois être terriblement vieux jeu ..."
Duncan était lui aussi terriblement ému devant cette scène, et son sourire trahissait la tendresse qu'il ressentait pour ce couple en cet instant.

Quand Gildedcrotch lui serra la main avec enthousiasme, il ne put qu'éclater de rire pour partager sa joie et lui répondre :
"Oui, oui mon cher Gildedcrotch ! J'entends bien ! Toutes mes félicitations, je suis heureux pour vous deux ..."

Il posa son regard sur son gendre puis sa fille, avant de le poser à nouveau sur Gildedcrotch pour dire :
"Je sais qu'avec toi, ma fille sera protégée, et à l'abris du besoin, mais je pense que si j'y mettais aussi du mien, en dot de mariage, j'en serais encore mieux assuré ..."

Duncan eut alors une expression pensive quelques secondes avant de reprendre avec tout le sérieux qui lui fut possible :
"Je m'apprêtais à confier la garde et la jouissance du fief de Montlebon, seigneurie du comté de Morteau, à ma fille ... Cela consisterait-il en dot suffisante ?"

Nombre de messages : 24 Age : 51 Date d'inscription : 22/06/2008

Gilded fut surpris par cette déclaration.
Il regarda Duncan, étonné et répondit, son enthousiasme ayant cédé la place à la gêne :

- Eh bien... J'avoue que je ne m'attendais pas.. Tu en es sûr ? Je... Je n'ai besoin de rien, et tout ce qui m'appartient appartient dores et déjà à Lysiane.
Je lui cèdreais même volontiers mes propres terres si les règles de l'hérauderie n'étaient pas aussi strictes. Tu en sais quelque chose.
Si ta fille veut de ce domaine, soit. Mais sache que ton amitié et à plus forte raison ta fille me suffisent comme dot.

Il reprit la main de Lysiane, l'attirant à lui en la regardant dans les yeux.

- Duncan, tu dois te demander pourquoi ces mots durs qui sont pour moi les plus tendres que je puisse lui donner, et je pense que Lys le sait. Si elle y consent, je lui laisse le soin de te l'expliquer.

Il sourit à sa promise, et l'encouragea à parler.

Puis il se souvint :

- J'ai failli oublier !!! J'ai fait faire un petit anneau d'or, mon Petit Fléau, avant de venir. Pardonne-moi, j'ai perdu la tête. Le voici.

Il sortit de sa poche un anneau surmonté d'une émeraude.

- J'ai pensé... J'ai pensé qu'elle s'accorderait à la couleur de tes yeux, mais si tu n'aimes pas je peux encore la changer tu sais ?

Il la regardait avec des yeux brillants, timide tout à coup, ne connaissant pas réellement les usages dans ces cas-là. C'est Marie qui avait dû lui dire pour la bague juste avant qu'il ne parte !

Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 21/03/2007

Les yeux de Lys brillaient tandis qu'elle regardait Gilded complètement excité par son oui. Comme elle l'aimait.

Mais la déclaration de son père concernant le fief de Montlebon la toucha infiniment. Certainement depuis qu'elle était devenue procureur de Franche Comté, il avait du suivre son parcours et voir ses capacités à diriger une seigneurie mais elle en était très touchée. Le regard échangé avec son père prouvait que la famille de Morteau serait bien toujours unie par delà la direction que prenait la vie de chacun.

Avant de répondre à son père concernant les appellations de Fléau et peste qui la faisaient toujours rire, elle tendit délicatement sa main à Gilded pour qu'il lui passe la bague de fiançailles au doigt et elle lui donna un baiser pour lui montrer qu'elle lui plaisait et qu'elle était parfaite.

Père, je t'adore et merci pour la seigneurie de Montlebon, je serai fière d'être ta plus fidèle vassale.
Quant aux termes de fléau et peste, c'est un jeu qui a débuté au début de notre connaissance entre Gilded et moi. Ces mots là sont très affectueux malgré leur consonnance.

Et avec un applomb moqueur après avoir fait un clin d'oeil à son père, elle rajouta...

D'ailleurs c'est moi qui ai gagné à ce jeu

Et elle éclata d'un rire enjoué tout en admirant la jolie bague à son doigt et jetant des regards joyeux sur les deux hommes.

Duncan sourit à nouveau, amusé.
"Je comprends donc ! ... Et ça ne m'étonne pas que tu aies gagné !"

Il éclata de rire avant de reprendre :
"Bon, je suppose que vous allez être vite occupés par la préparation du mariage, vous avez déjà des idées de qui vous invitez ? Où vous le ferez ? etc ?"

Duncan se sentait déjà fébrile à l'idée de la fête des épousailles de Gildedcrotch et de sa fille.

Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 21/03/2007

Lys posait un regard affectueux sur son père mais aussi rieur en le voyant la soutenir sur sa victoire supposée au jeu de défi entre elle et Gilded. Son papounet était bien le meilleur.

Je vais écrire à Monseigneur Huon pour qu'il célèbre la cérémonie de mariage à l'Archidiocèse de Besançon. Il me connait puisque je l'ai défendu en tant que procureur à son procès contre Eiddin.

Mais auparavant nous devons nous faire baptiser à l'Eglise de Dole et je vais lui demander aussi de le faire. Je sais bien, Père, que tu m'as faite baptisée lorsque j'avais sept ans suite à ta promesse à ma mère, mais je désire le refaire avec Gilded.

Pour les préparatifs, les invitations, le banquet, nous n'en avons pas encore discuté. Gilded attendait d'avoir ta bénédiction. J'espère que Sigis pourra me donner des conseils. J'avoue que pour le moment je n'ai pensé qu'au bonheur de passer ma vie aux côtés de Gilded.

Elle adressa à son bien aimé un regard et un sourire très amoureux.

Nombre de messages : 24 Age : 51 Date d'inscription : 22/06/2008

Gilded eut un petit sourire tendre pour sa fiancée puis :

- Le bonheur de vivre avec moi mon Petit Fléau ? Pour pouvoir ensuite dire à tout le monde que tu as gagné nos petits défis alors que bien entendu tu es restée coite les trois quarts du temps ?

Il se tourna vers Duncan :

- Je sais que c'est ta fille bien aimée, mais j'ai comme l'impression de m'engager dans une lutte de tous les instants. Et en plus je l'accepte de tout mon coeur ! Et même avec joie... Ah ! La guerre est tellement plus simple ! On sort son épée on pourfend l'ennemi, ou il nous pourfend - pour ma part c'est ce qu'il s'est passé, ajouta-t-il avec un sourire penaud - et on prend ses armes. Là, ma lance devra être affutée tous les jours et nos joutes ne seront jamais reposantes. Mais qu'importe ! Elle est celle que j'ai choisie, pour le pire et le meilleur, et je ne doute pas de trouver, parfois, du meilleur...

Il regarda Lys d'un air ironique et lui dit avec une parfaite mauvaise foi :

- Mon Petit Fléau, si tu savais comme je crains ta langue acérée ! J'ai peur de ne pas tenir la distance. Crois-tu que tu saurais me laisser vaincre parfois ?

Son sourire était un mélange de tendresse, de défi et de sarcasme, tandis qu'il prenait sa main et se penchait pour l'embrasser, mordillant, en cachette de son père, ses jolie doigts fins, ses yeux bleus plongés dans ceux, émeraude, de sa belle Peste.

- Quant aux invités, dit-il en se relevant et en se tournant vers Duncan, je pense que nous inviterons tous ceux que nous connaissons de longue date. La famille Adams sera bien entendu conviée, et...

Il s'interrompit, un nuage passant dans ses yeux.

- J'aurais tant aimé que mon fils soit présent...

Le sourire de Duncan se fit plus pincé, la tristesse le prenant au coeur lui aussi :
"Il aurait été heureux de fêter ça avec nous, j'en suis certain, de même que je suis certain qu'Aristote veuille sur lui là haut et qu'il y est heureux ... Nous irons tous le retrouver un jour, famille, amis, tous réunis ..."

Il tapota amicalement l'épaule de Gildedcrotch.
"En attendant notre bonheur est à vivre ici bas, chaque chose en son temps."

Une grande douleur traversa alors le dos de Duncan comme un éclair, et ce dernier serra les dents pour ne laisser échapper aucun son, mais il ne put empêcher de grimacer.
Sa fille et son gendre ne manquèrent pas de le remarquer, et il fit alors tout de suite un grand sourire pour les rassurer, mais en cet instant, Duncan paraissait plus vieux qu'il y a quelques années où il était tout juste arrivé en Franche-Comté ...

Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 21/03/2007

Durant l'allocution de Gilded, Lys avait levé un sourcil et prit un petit air à la fois choqué et rieur avec l'envie de lui tirer la langue et de lui ébouriffer les cheveux mais elle s'était retenue devant son père. Il ne perdait rien pour attendre....Le laisser vaincre... quelle idée saugrenue !

Elle adorait en fait la façon qu'il avait de la défier, c'est ce qui l'avait tant attirée. Auprès de lui, elle avait toujours envie de rire.

Elle allait lui répondre sur le même ton persifleur et amusé lorsqu'elle l'entendit parler de son fils et elle changea aussitôt d'attitude, prenant une mine légèrement inquiète.

Lys fronça les sourcils en voyant la lueur de douleur au fond des yeux de son père. Elle savait par leur échange de courrier et elle avait déjà remarqué lorsqu'elle était repassée qu'il avait été affaibli et même Sigis mais elle ne savait toujours pas ce qui s'était passé. Son père semblait toujours éluder toute question d'un sourire voulant montrer qu'il allait bien. Son père n'avait que 17 ans lorsqu'elle était née, il n'était pas encore si vieux. Avait-il été blessé ?

En tout cas, elle était ravie que son père soutienne l'idée que Pinss était heureux auprès d'Aristote et qu'ici sur terre, il valait mieux songer aussi au bonheur. Elle espérait que Gilded s'assagirait et agirait en toute légalité. Au fond d'elle, elle avait peur qu'il veuille se venger et qu'il court un danger. Aussi, elle détourna la conversation.

J'ai de nombreux amis à Dole et j'aimerai les inviter même s'ils sont roturiers, y vois tu un souci ? Notamment Jalyia la maire de Dole et son époux Silver car j'étais présente à leur mariage. Eventuellement, je songe aussi à Jake de Valombre et sa fiancée car c'est un ami de longue date même s'il habite fort loin à présent. Nous devrions faire une liste, tu ne crois pas ?
Mais de toute façon, il faut d'abord organiser les baptèmes...

Nombre de messages : 24 Age : 51 Date d'inscription : 22/06/2008

Gilded eut un petit sourire, devinant l'intention de Lys sans même qu'elle ne le dise.
Jetant un regard à Duncan, il fut étonné, et même inquiet du petit rictus de souffrance qu'il y lisait. Mais le Comte n'insistant pas, il préféra faire comme si de rien n'était, pour le laisser libre d'exprimer son mal s'il le désirait.
Il répondit à la jeune femme avec une feinte humilité.

- Je n'ai certes pas ton charme et les gens hésitent plus à m'approcher, surtout ces derniers temps, en voyant mon expression sévère.
Certes, ils ne me connaissent pas, me diras-tu... soit !
Mais en attendant, les bancs de mon côté seront moins fournis que les tiens. Mais je m'attirerai certainement ceux qui, te connaissant, se féliciteront que tu aies enfin trouvé un homme qui puisse rivaliser avec toi sur le terrain de la langue. Et ils seront certainement soulagés de te voir détourner d'eux tes armes pour les fourbir sur une aussi innocente victime que moi.
Si au moins je peux être utile à cela, j'en serai ravi.
Quoi qu'il en soit, tu peux, bien entendu, inviter qui bon te semble, pourvu qu'aucun Riddermark n'y soit. Je ne pourrai pas !

Il la regarda d'un air ironique, s'attendant à une cinglante répartie devant ce nouveau défi.
Elle était SA Petite Peste, pour l'éternité !

Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 21/03/2007

Elle leva les yeux au ciel d'un air tout aussi taquin avant de répondre sur le même ton

Comment ? Pas de Riddermark ? Mais la famille Adams va être déçue... tssssss... Mais peut-être vaut-il mieux que notre mariage soit plus calme que nos échanges...

Lys finit par éclater de rire, songeant à son père qui devait s'inquiéter de voir une telle joute orale. En fait, Ils adoraient se titiller amoureusement.

Commençons par le baptème... sinon il n'y aura pas de mariage !

Lys avait reprit son sérieux en s'adressant à Gilded

Tu peux écrire à Monseigneur Huon pour lui demander de célébrer les baptèmes à l'église de Dole ? quelle date ?

De temps en temps, Lys jetait toujours quelques regards inquiets vers son père pour voir si elle revoyait la lueur de souffrance dans son regard.

Duncan fit la moue une demi seconde à l'évocation de la famille Riddermark, comme il était dommage que de telles inimitiés se soient créées, comme il était dommage que certains membres de cette famille aient effectivement mal tourné.

Duncan proposa alors :
"Si je puis vous aider en quoi que ce soit pour l'organisation, surtout n'hésitez pas ..."

Nombre de messages : 24 Age : 51 Date d'inscription : 22/06/2008

Gilded n'en revenait pas d'autant de chance !
Il souriait, n'osant pas croire à son bonheur. Et pourtant, son bonheur était face à lui qui le taquinait gentiment.

- Eh bien je n'ai pas souvent eu de contacts avec Monseigneur Huon et je pense être relativement occupé dans les jours qui viennent.

Se tournant vers Duncan il ajouta à mi-voix :

- Et franchement, question organisation... Je ne sais vraiment pas ce qu'il faut faire ! Les femmes sont plus fortes à ces jeux-là non ?

Se tournant à nouveau vers Lysiane :

- Je suis certain, mon Petit Fléau, que tu m'en voudrais du plaisir d'organiser notre mariage à ta convenance.

Il fit un clin d'oeil à Duncan avant d'ajouter :

- Mais si tu veux je peux fort bien m'occuper des boissons et de la viande. Je suis certain que Malice m'aidera dans cette entreprise ardue.

Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 21/03/2007

Lys s'adressa d'abord à Duncan, les yeux pétillants de bonheur

Merci cher père, ta présence à mes côtés lors du baptème et du mariage sera déjà parfait. Eventuellement, si Sigis a suffisamment de santé pour être présente, j'en serai trop heureuse mais seulement si elle ne prend aucun risque avec sa santé.

Ensuite, Lys regarda Gilded d'un air entendu comme s'il la croyait dupe, un sourire narquois aux lèvres mais les yeux toujours aussi lumineux

Bien bien... tu t'occuperas donc d'organiser le repas avec les boissons et de la nourriture variée... pas que de la viande...non mais... et n'oublie pas de prévoir des bouquets de fleurs pour orner les tables. Mais il faudrait prévoir une date pour le mariage non ? et que l'on sache le nombre d'invités ? et ce serait bien des pétales de roses étalés un peu partout.

Je m'occupe de contacter Monseigneur Huon pour les baptèmes à l'église de Dole. Le mariage aura certainement lieu à l'archidiocèse de Besançon.

Duncan ne dit mot mais fit un grand clin d'œil de connivence à Gildedcrotch.

"Très bien, dans ce cas je vous laisse à vos préparatifs, n'hésitez pas si vous avez besoin de moi. Je m'en vais annoncer la bonne nouvelle à Sigismonde ..."

Et Duncan souriait encore quand il sortit de la pièce ...

Nombre de messages : 24 Age : 51 Date d'inscription : 22/06/2008

Duncan parti, Gilded se retrouva seul face à Lysiane qui, déjà, lui imposait une énorme partie des préparatifs.
Mais pourquoi, au nom d'Aristote était-il allé proposer de s'occuper du repas ?
Mais comment refuser, alors que tout ce qu'il souhaitait était que ce moment fût le plus parfait possible pour le bonheur de celle qu'il chérissait ?
Il la prit par la taille et l'embrassa fougueusement avant de demander :

- Tu es certain que la viande ne suffira pas ? Ou alors... Je peux demander à Marie de s'en occuper. J'irai chasser et elle fera le reste. Elle en sera ravie.
Gilles ira chercher les vins dans ma cave et...

Il s'interrompit devant le regard de Lysiane :

- Ah ? Je... Je dois le faire moi tu en es certaine ? C'est que je n'ai jamais fait celà tu sais ?
Pour ce qui est de la date, que dirais-tu de la fin du mois d'Août ? Un peu avant les élections comtales histoire d'abreuver tous ces gens qui vont encore se déchirer...

Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 21/03/2007

Fin août, ce sera parfait mon amour. Juste le temps de préparer ma robe et de faire les invitations !

Finalement, tu as raison, laisse Marie s'occuper du repas. De toute façon, je suis sûre qu'elle te virerait ! Occupe toi plutôt des anneaux en ce cas en plus de la chasse.

Et Lys éclata de rire avant de rapprocher ses lèvres à nouveau de celles de Gilded pour échanger un léger baiser avant de continuer.

Donc, fin août, mais quelle date exactement ? Je vais faire préparer le parchemin d'invitation mais il me faut la date. Un dimanche ou un jour de semaine ?...