Acceuil de Gildedcrotch

Nombre de messages : 24 Age : 51 Date d'inscription : 22/06/2008

Gilded poussa un soupir (discret) de soulagement. Il ne se voyait vraiment pas en train de cuisiner pour Aristote savait combien de personnes. Et le fait qu'il ait l'autorisation d'impliquer Marie lui enlevait réellement une épine dans le pied.
S'occuper des anneaux ? Bien entendu ! Il n'aurait laissé à personne d'autre le soin de le faire.
La chasse ? Il l'aurait fait même sans le mariage. Tout était pour le mieux !

- Après réflexion, je me disais que nous pourrions repousser en Septembre. Parce que finalement, le moment des élections ne me semble pas propice en fait. Nos amis seront trop occupés pour cela, qu'en penses-tu ?
Par contre, juste après, cela leur (et nous si nous en faisons partie) permettrait de souffler et de s'éloigner des querelles infantiles qui règnent en maîtresses au conseil.
Donc je dirais plutôt en Septembre. Cela te conviendrait-il ?

Gilded se rassit, invitant Lysiane à en faire autant, tapotant ses cuisses pour lui indiquer que si elle le souhaitait elle était libre d'envahir son espace vital.

Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 21/03/2007

Lysiane eut un sourire hilare en voyant le soulagement de Gilded lorsqu'elle lui proposa de laisser Marie s'occuper du repas. Les yeux du Baron avaient été très expressifs et ils l'étaient tout autant à présent qu'il l'invitait à s'asseoir sur ses genoux.

Ce qu'elle fit aussitôt, le regard coquin, glissant ses bras autour de son cou tout en lui répondant

Tu as raison, il vaut mieux ne pas se marier en pleine élection du parlement. Au mois de septembre, ce sera parfait. Le dimanche 7 ou tu préfères un jour de semaine ?

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Gilded sourit à Lysiane avant de répondre :

- Non un dimanche sera parfait. Mais je pense que le 7 septembre serait un peu tôt. Laissons le conseil prendre ses marques avant le mariage, si tu le veux bien.
Je choisirais plutôt le dimancje suivant, qu'en penses-tu ?

Il la saisit à nouveau par la taille, la collant contre lui dans un geste d'une douceur infinie et mêlée d'une certaine virilité.

- J'ai tellement hâte, mon amour, que nous soyons officiellement l'un à l'autre comme je suis dores et déjà à toi aujourd'hui.

Il l'embrassa, respirant bruyamment. Pourvu qu'elle ne se rende pas compte à quel point il la désirait en cet instant...

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Le baiser torride lui fit un instant chavirer les sens mais elle se reprit en ébourrifant soigneusement les cheveux de son fiancé, adorant faire ça.

D'accord pour la date mais en fait il faudra voir avec Monseigneur Huon. Possible qu'il préfère un jour de semaine comme pour le baptème.

Elle se mordilla la lèvre inférieure, lui lançant un regard irrésistible avant de rajouter

Moi aussi, j'ai hâte. Je t'aime

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A regrêt, il la lâcha et lui dit :

- Pour le baptême sais-tu s'il faut faire quelque chose de spécial ?
Comme tu le sais, je ne sais rien de mon passé et ne sais pas plus ce qu'il faut faire.

Il eut un sourire contrit :

- Je suis désolé, mon Petit Fléau mais tu épouses un novice, puisque mon esprit est totalement vierge sur ce point.
Allons-nous annoncer à ton père que nous nous sommes mis d'accord sur le moment ?

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Oui je vais demander à un serviteur d'aller chercher mon père car je suppose qu'il est rentré dans ses quartiers voir Sigis et Maddy.

Mais tu sais, j'ai été baptisée à l'âge de sept ans et même si j'ai quelques souvenirs, je me souviens essentiellement de l'immersion dans l'eau.

Au fait, il te faut un parrain ou une marraine. Tu as une idée de qui tu vas choisir ? Je pense demander à Vala. C'est quelqu'un que j'estime énormément

Lys caressa la joue de Gilded avant d'aller demander à n serviteur de prévenir son père qu'ils désiraient le voir.

Ensuite nous rentrons à la Baronnie ?

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J'ai pensé à demander à mon frère d'armes Faross. Tu ne le connais pas personnellement mais as dû entendre parler de lui à maintes reprises.
Et je pense que Macricri devrait accepter si je la pousse un peu;
Je sais qu'elle a déjà plusieurs filleuls et filleules, mais elle acceptera bien quelqu'un qui est presque de la famille tu ne crois pas ?

Il la regarda ensuite d'un air ironique autant que concupiscent :

- Retourner à la Baronnie ? Tu as quelque chose à faire de particulier là-bas ? Sinon, j'ai bien quelques idées d'activités de plein air que nous pourrions pratiquer.
Tir à l'arc, tir à l'arbalette, tir à la fronde...
Du tir, du tir, du tir...

Il afficha un très large sourire.

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Lys jeta un regard vaguement surpris sur Gilded mais où brillait un amusement certain.

Quelle excellente idée ! tu as un terrain d'exercice de tir à la Baronnie ? Je veux bien m'y exercer !

Lys eut un léger rire et après avoir fait un tour sur elle-même, elle rejeta ses cheveux en arrière d'un mouvement gracieux et aérien tout en rajoutant

Parce que je le vaux bien !

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Gilded la regarda avec un sourire malicieux.

- Oui j'ai bien un champ de tir. Et des armes bien affûtées également.
Pourvu que ton père se dépêche de revenir, et je te montrerai cela.

Il l'attira contre lui, pencha sur elle et déposa un léger baiser sur ses lèvres, avant de la serrer plus fort, en l'embrassant plus profondément, plus intensément, plus passionément.

"Le tir ? Excellent entrainement ! Bien que je n'y excelle pas spécialement ..."

Duncan venait de revenir dans la pièce où il avait laissé les tourtereaux, affichant toujours son large sourire.
"Ah ! Ca me fait quand même étrange de voir ma fille si studieuse prendre ainsi les armes pour défendre sa patrie, et vouloir y exercer tous les arts ..."

Il fit alors un clin d'oeil de connivence à Lysiane avant d'ajouter :
"Mais c'est une touche-à-tout !"

Duncan joignit alors ses deux mains pour annoncer :
"Bien Sigismonde est au courant de tout, elle est ravie, elle essaye de voir si sa santé lui permet de descendre maintenant. Est-ce que je fais préparer une chambre pour Gildedcrotch ?"

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Après avoir ri aux allusions faites par Duncan sur sa manie de s'exercer à tous les arts et lui avoir rendu son clin d'oeil, Lys s'exclama

Quelle excellente nouvelle père ! Je serai heureuse d'embrasser Sigis. Mais nous allons seulement rester pour dîner avec vous deux car nous devons rentrer pour la Baronnie. Gilded a invité des amis de Poligny à nous rendre visite et nous devons être rentrés à temps. Nous ferons certainement halte dans une auberge sur la route. Nous resterons plus longtemps une autre fois.

Pour ce qui est de notre mariage, nous avons décidé de le célébrer dans la première dizaine du mois de septembre après les élections. La cérémonie aura certainement lieu à l'archidiocèse de Besançon et le repas à la Baronnie. je compte absolument sur ta présence et celle de Sigis.

Lys sourit affectueusement à son père qu'elle adorait tout en espérant voir aussi Sigis et tout en pressant tendrement la main de son fiancé.

"Parfait, je vais cocher la date dans mon calendrier, seul Aristote pourrait empêcher que nous soyions présent ! Comptez sur nous !"

Duncan ressortit de la pièce après avoir ajouté :
"Je vais prévenir les serviteurs pour le repas, à tout à l'heure !"

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Gilded n'avait pas prononcé un seul mot à Duncan alors que celui-ci s'amusait en parlant des compétences de sa fille.
Quoi ? Il lui volait sa fille, et parler des à-côtés et des conséquences de ce vol devant le père de celle qui n'était plus une jouvencelle était somme toute très gênant.
Aussi Gilded fut-il soulagé lorsque la conversation dévia vers le coucher du soir.
Il ne savait pas ce qu'avait prévu Lysiane mais l'idée de dormir si près d'elle sans pouvoir l'approcher lui aurait été insupportable.
La hâte avec laquelle elle répondit qu'ils partiraient le soir-m^mee prouvait qu'il en était de même pour elle. Elle savait ce qu'elle voulait et faisait fi des convenances.
Il la regarda, admiratif, et lorsque son père fut sorti il lui dit :

- Moi aussi je veux être près de toi cette nuit. Je t'aime.

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Lys hocha la tête ves son père juste aavant qu'il parte prévenir les serviteurs pour le repas puis elle fronça légèrement les sourcils, intriguée par le regard que posait sur elle Gilded mais elle comprit lorsqu'il lui dit qu'il voulait aussi être près d'elle cette nuit.

Elle prit un air malicieux et rétorqua

D'abord, tu sais très bien que si nous ne rentrons pas à temps, tes amis de Poligny risquent d'être repartis. Ensuite, nous devons envoyer d'urgence les courriers à Monseigneur Huon pour les baptèmes et la cérémonie de mariage ainsi que trouver les parrains et marraines. Les préparatifs sont nombreux et plus vite nous entamerons les démarches, plus vite nous pourrons nous aimer officellement.

Puis elle s'approcha et vint coller sa bouche contre son oreille où elle posa un baiser avant de chuchoter

Mais j'ai tout aussi envie d'être près de toi

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Gilded rougit légèrement à ses paroles. Non de gêne mais plutôt de plaisir anticipé.
La gardant serrée contre lui, il balbutia :

- Eh bien, je.. Nous... Enfin... Nous allons devoir attendre que Sigismonde vienne nous parler, je sais que son consentement est très important pour toi, puis nous irons manger.
Une fois que cela sera fait, nous prendrons congé et nous filerons à bride abattue en direction de Villers-Farlay où nous pourrons demander à Céline de nous mettre de l'eau chaude dans une immense baignoire.

Il embrassa ses cheveux, respirant profondément sa bonne odeur.

[désolée pour le retard, LJD Duncan m'a prévenue tard un soir et j'ai zappé par la suite... Acceuil de Gildedcrotch - Page 2 64050

]

"Hum... Hum..."

La maîtresse de maison toussota peu discrètement pour signaler sa présence aux deux amoureux collés l'un à l'autre de manière fort peu aristotélicienne, surtout lorsque l'on est pas mariés.

Elle s'avança lentement, le pas incertain. La dépression qui l'avait prise depuis qu'elle avait été poussée à la porte de l'Ordre Teutonique pour avoir à juste titre dénoncé des Frères utilisant l'Ordre à des fins plus politiques que religieuses ne faiblissait pas. Les seuls remèdes qu'on lui avait recommandé était le repos et la prière, mais aucun ne semblait vraiment vaincre sa tristesse. Il était difficile de reconnaître en elle la femme qui autrefois marchait dans Dole d'un pas conquérant, qui en chaire exhortait ses concitoyens à la piété et dénonçait les injustices et les hérétiques.

Depuis cette crise, elle vivait claquemurée dans la solitude de son château, se promenant solitaire dans le jardin ou lisait des journées entières par temps pluvieux. Mais toujours les souvenirs de cette fraternité trahie par les orgueilleux avides de pouvoir et de titres venaient la troubler. Retirée du monde, elle vivait comme les moines de Tastevin, priant pour que les péchés d'autrui leurs soient pardonnés.

Mais aujourd'hui le présent lui rappelait la réalité de la vie. Elle fit une discrète révérence au couple accompagné d'un sourire. Depuis combien de temps ses lèvres n'en avaient pas esquissé un? Le geste lui sembla peu naturel, forcé, tant elle y était déshabituée.

Elle déclara d'un ton un peu cérémonieux :
"Duncan m'a joyeusement extirpée de ma retraite ... Il m'a tout expliqué mais, je préfèrerais l'entendre de votre bouche !"

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Entendant tousser puis apercevant Sigis, Lys, instinctivement, par respect pour la diaconesse et ses principes, s'éloigna de Gilded en se mordillant les lèvres, malgré tout un peu gênée ce qui était assez rare chez elle. Mais elle adorait Sigis qui rendait si heureuse son père et elle ne voulait surtout pas paraître indécente.

Lys était aussi impulsive et comme elle était ravie de voir sa belle-mère, elle se précipita ensuite vers elle pour déposer un baiser sur sa joue en la serrant un court instant dans ses bras. Elle sentait que Sigis cachait un drame intérieur à sa manière d'être et de parler.

Gilded a demandé ma main et j'ai accepté. Père a donné sa bénédiction et je serai heureuse d'avoir aussi la tienne, Sigis. Si tu savais comme je suis heureuse. promets moi d'être présente à la cérémonie. Déjà nous allons nous faire baptiser au plus tôt.

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Gilded dansait d'un pied sur l'autre, incertain sur la conduite à tenir.
Il s'inclina bien bas, tant pour afficher son respect à la belle-mère de Lysiane que pour masquer son visage, rouge de confusion.
Ne sachant que dire, il resta ensuite là, les bras ballants, puis les croisant, et les laissant retomber à nouveau.
Il sourit timidement à cette Dame d'une grande prestance. Il ne l'avait que rarement rencontrée et ne lui avait jamais parlé, aussi ne savait-il quelle attitude adopter avec elle. Soulagé que Lysiane détourne l'attention, il attendit que la Dame de Morteau lui adresse la parole.

Malgré la tristesse qui marquait son visage quelques instants auparavant, Sigismonde ne put s'empêcher de sourire de joie de voir ainsi ce jeune couple déborder d'amour l'un pour l'autre. Cela la ramena quelques années en arrière, pensive.

Puis s'apercevant qu'elle était partie dans ses pensées et voyant Gildedcrotch ainsi danser, elle répondit :
"Bien sûr que vous avez ma bénédictiun mes enfants ! L'amour de l'un pour l'autre se lit dans chacun de vos yeux, c'est évident."

Elle s'avança et prit affectueusement une main à chacun d'entre eux.
"Je ferai mon possible pour être présente à la cérémonie. Mais surtout, soyez heureux ..."

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Lys pressa aussi affectueusement la main de Sigis qui venait de saisir la sienne. Elle aimait la bonté qui émanait d'elle et ses yeux devinrent humides en songeant qu'elle la considérait comme une véritable mère. Certainement aussi, venaient se mêler la pression exercée par ses fiançailles et son futur mariage.

Promis Sigis !

Puis elle ajouta sur un ton un peu moqueur, en riant légèrement et en lançant sur Gilded un regard pétillant

Aristote veillera à ce que Gilded me rende heureuse.

Elle se mordit légèrement la langue pour ne pas éclater de rire. Elle était jeune, encore un peu insouciante et si heureuse de vivre.

Sujet: Re: Acceuil de Gildedcrotch Jeu 4 Sep 2008 - 17:00

Gilded se fendit d'un sourire qui lui traversait le visage à la manière d'un pont suspendu au dessus d'un ravin. Le soulagement que l'on pouvait lire sur sa face était tout aussi risible que sa gêne précédente.
Aussi, alors que son torse se bombait de fierté, il répondit avec une mâle assurance :

- N'ayez crainte Ma Dame. Je me sens suffisamment fort pour subvenir à nos besoins à tous deux.

Il baissa la voix :

- Mais ai-je le coeur assez accroché pour résister à ses assauts ?

Il rougit furieusement en s'entendant dire cela. Les mots employés n'étaient certes pas du meilleur goût et pouvaient aisément prêter à confusion.

- Pour le bagout !!! Je... Enfin... Je parlais de son esprit bien entendu pas de ses appét... euh... De ses charm...

Il jeta un regard à Lys qui semblait sur le point d'éclater de rire parce qu'il s'enfonçait à mesure où il parlait, et ferma, définitivement, la bouche en gardant les yeux fixés sur une tache de poussière qu'il venait d'apercevoir sur sa botte et qui lui semblait tout à coup parfaitement fascinante

Sujet: Re: Acceuil de Gildedcrotch Sam 6 Sep 2008 - 23:46

Malgré son air pâle, Sigismonde se retint de rire, cette scène lui rappela des souvenirs à propos de saucisses de Morteau ...
Si bien qu'elle ne put finalement empêcher un éclat de rire, ce qui sembla lui faire le plus grand bien.

Peu après s'être reprise, elle dit alors :
"Bien, je vais vous laisser maintenant, je vais retourner me reposer, en supposant que Duncan s'occupe déjà du confort de notre invité et gendre ..."

Elle alla faire la bise aux deux tourtereaux et sortit en disant :
"Au revoir mes enfants, portez-vous bien !"

Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 21/03/2007

Quel plaisir de voir Sigis éclater de rire et voir ses joues prendre un peu de couleur... elle-même se retenait d'être pliée de rire devant les allusions à peine convanbles de son fiancé mais si drôles.

Elle rendit avec ferveur sa bise à Sigis

Au revoir et merci pour tout Sigis, prends soin de toi.

Elle se retourna vers Gilded et lui caressa la joue

Mon père et Sigis sont merveilleux, n'est ce pas ?

Sujet: Re: Acceuil de Gildedcrotch Mer 10 Sep 2008 - 17:05

Gilded leva vers elle un visage cramoisi de honte et se força à sourire. Tout dans son attitude démontrait l'envie qu'il avait de s'enfuir au plus profond d'une sombre forêt et de s'enterrer dans un trou d'où pas même une taupe n'eût pu s'échapper.
Il ouvrit la bouche, la referma, la rouvrit et la referma à nouveau puis d'une petite voix répondit :

- Oui, tu as raison. J'ai bien peur pourtant d'avoir commis un ou deux impairs ceci dit.

Il se faisait violence pour ne pas la saisir par la main et courir jusqu'à l'écurie pour enfourcher son cheval et fuir au plus vite en direction de Villers-Farlay.
Au lieu de cela, il demanda d'un ton détaché qui ne trompait personne :

- Bien. Et si nous partions ? Je préfèrerais rester mais je ne voudrais pas abuser de l'hospitalité d eton père et de ta belle-mère.

Nombre de messages : 31 Date d'inscription : 21/03/2007

Lysiane fronça le nez et se retint de tirer la langue à Gilded pour se moquer de lui. Toujours un peu nostalgique de devoir quitter le lieu où elle avait grandi, elle poussa un très léger soupir et acquiesça

Oui allons y. Il est temps de rentrer à la Baronnie. Il me semble que tu as invité des amis de Poligny et la route est longue. Nous pourrons faire halte dans une auberge.
Peut-être croiserons nous mon père en allant récupérer nos chevaux.

L'air un peu ailleurs, elle le laissa lui prendre la main et l'emmener vers l'écurie.